LA GRAPHOPÉDAGOGIE

RÉÉDUCATION DE L’ÉCRITURE

Il n’est jamais trop tard pour restaurer son écriture

Quel que soit votre âge, la rééducation de l’écriture vous permet de vous réconcilier avec votre écriture.

Installée dans le Gard, en Languedoc-Roussillon, Occitanie, Isabelle GODEFROY propose des cours particuliers d’écriture pour enfants, adolescents, étudiants, adultes, en difficulté d’écriture.
La rééducation s’adresse autant aux enfants en cours d’apprentissage (à partir de 4 ou 5 ans) qu’aux personnes rencontrant des difficultés particulières: gauchers, troubles dys, précocité, autisme, douleurs et crampes, handicaps, accidents (AVC, accident de la main…).

Qu’est-ce que la graphopédagogie ?

Une méthode efficace pour remédier aux difficultés d’écriture : aider à acquérir l’aisance du geste, écrire sans causer de fatigue, de douleur, ou de tensions afin d’obtenir une écriture fluide, claire et lisible.

Quand faire appel à la graphopédagogie ?

  • Quand l’écriture est trop lente, illisible, douloureuse, source de fatigue,
  • Quand on utilise toute son énergie dans l’effort pour écrire,
  • Quand on se plaint de douleurs diverses: à la main, aux doigts, au poignet, à l’épaule…,
  • Quand les perturbations de l’écriture vont de pair avec des difficultés scolaires.

Pourquoi faire appel à la graphopédagogie ?

  • Pour retrouver une écriture fluide, rapide et efficace et automatiser le geste,
  • Pour retrouver le plaisir d’écrire sans crispation,
  • Parce que l’écriture est une compétence transversale, elle intervient dans toutes les matières scolaires et à de nombreux moments de la vie ( études, CV, partiels, concours…),
  • Pour retrouver l’estime de soi.

A qui s’adresse la graphopédagogie ?

Chez l’enfant ou l’adolescent les difficultés d’écriture sont souvent à l’origine de l’échec scolaire. Quand ça n’est pas le cas, c’est de toute façon associé à un sentiment de dévalorisation.

Enfants
Chez les enfants on peut déceler dès la maternelle des difficultés dans le maniement des outils scripteurs, d’où l’importance d’un entraînement moteur adapté (motricité globale, motricité fine, manipulations), d’une préparation à la tenue et d’une méthode cohérente de l’ apprentissage de l’écriture cursive. Le diagnostic de dysgraphie ne peut être posé chez l’enfant avant 7 ans. Pourtant, les difficultés en graphisme et dans le pré-apprentissage de l’écriture sont fréquentes chez le jeune enfant. Dès la Grande Section de maternelle, des séances peuvent être mises en place afin de soutenir l’enfant dans ses acquisitions de base, lui donner un coup de pouce et d’éviter des difficultés ultérieures.

 Adolescents
Les difficultés d’écriture apparaissent chez de nombreux collégiens et ce, dès l’entrée en 6ème. En cause; la vitesse exigée et la quantité d’écrits beaucoup plus importante à fournir. Le collégien est face à un dilemme: s’il accélère il perd en lisibilité et l’écriture se dégrade, s’il « s’applique » il n’aura pas l’intégralité du cours.
Le problème est encore plus épineux lorsque s’ajoute  le stress lié aux enjeux tels que: évaluations, examens, concours…

Étudiants / Adultes
Chez l’adulte, les difficultés d’écriture  atteignent bien souvent la personnalité dans ce qu’elle a de plus intime, elles peuvent entrainer des difficultés tant dans la vie privée que dans la sphère professionnelle. La plupart des adultes ont trouvé au fil du temps des stratégies de contournement mais dans certaines occasions le recours à l’écriture manuscrite est indispensable: partiels, examens, concours, lettre de motivation ….

La méthode

Il ne s’agit en aucun cas de faire faire du graphisme ou des lignes d’écriture. Chaque rééducation est individualisée elle s’applique à corriger les problèmes en étudiant leurs causes. La consultation des cahiers scolaires de l’enfant ainsi qu’une observation de l’écriture en cours de production permettra la mise en place d’une stratégie de remédiation adaptée. A chaque séance un ajustement est réalisé en fonction des progrès obtenus.Le parent assiste à la séance, cela permet au rééducateur d’expliquer pourquoi un exercice est donné à son enfant, les critères sur lesquels il devra porter son attention pour que les exercices soient réalisés convenablement.

L’enfant (ou l’adulte) est convié à faire chaque jour (avant les devoirs)  des exercices définis pendant la séance.

La régularité des exercices et le respect des consignes sont primordiaux pour obtenir des progrès rapides. Ceux-ci n’excèdent pas ¼h. C’est ce qui permet également un nombre réduit de séances (dans la majorité des cas – sauf pathologie ou accident- , la rééducation nécessite moins de 10 séances).

Réconciliés avec leur écriture, les enfants font des progrès, leur comportement scolaire et leur estime de soi s’améliorent.

Cette méthode se base sur les apports théoriques de  Juan Ajuriaguerra, neuropsychiatre spécialiste de la psychiatrie de l’enfant, dont l’équipe a conçu une échelle qui est devenu l’outil de référence pour évaluer la dysgraphie.Elle se base également sur  les travaux  de Danièle Dumont-Dasssaud, docteur en sciences du langage.Elle a conçu une modélisation de l’apprentissage de l’écriture  explicitée dans « Le geste d’écriture »  publié aux éditions Hatier . Les tests de Marguerites Auzias concernant la latéralité sont également utilisés pour déterminer la latéralité graphique.

Enfin l’expérience, les apports et les échanges entre praticiens membres du réseau des rééducateurs  indépendants (Association 5E) nous ont permis de mettre  au point notre propre méthode.

Séance type

La rééducation de l’écriture se pratique sous forme de séances individuelles d’une heure.

La première séance inclut prise de contact, bilan et premiers travaux de remédiation. Dans certains cas,des tests de latéralité sont effectués.

La rééducation commence donc dès le premier rendez-vous. La seconde séance a lieu 7 à 15 jours après la première. Les séances suivantes sont espacées de 3 à 4 semaines.

La rééducation de l’écriture n’est pas prise en charge par la sécurité sociale.
Certaines mutuelles prennent en charge les séances. Renseignez-vous.